Demain mon territoire 16 Respirer un air sain dans mon territoire
Qualité de l’air
novembre 2019
Agence pour l’Environnement et la Maîtrise de l’Energie (ADEME)
Les 20 fiches du recueil « demain MON TERRITOIRE » ont été conçues pour donner aux candidats et aux élus des clés pratiques pour passer à l’action, ouvrir le champ des possibles à partir des expériences d’autres élus, de petites villes aux agglomérations, grandes aires urbaines ou zones peu denses. Dans les quatre coins de France, tant en métropole qu’en Outre-Mer, ils sont nombreux à agir, avec les acteurs de leur territoire, pour préparer l’avenir par des actions d’atténuation du changement climatique et d’adaptation à ses effets. Fort de sa connaissance et de sa présence sur l’ensemble du territoire, l’ADEME les accompagne, par ses outils, par de l’animation et des aides financières.
À télécharger : 16_respirer_un_air_sain_dans_mon_territoire.pdf (780 Kio)
Pourquoi est-il important d’améliorer la qualité de l’air ?
La pollution atmosphérique n’est pas l’apanage des métropoles engorgées par le trafic routier. Les villes petites ou moyennes, comme le milieu rural, sont touchées, tant les sources sont diverses : transports, industrie, agriculture, chauffage, brûlage des déchets… Cette pollution est classée comme cancérogène avéré par le Centre International de Recherche sur le Cancer. Elle provoque des affections cardiovasculaires et respiratoires, des troubles de la fertilité et du développement de l’enfant. Sans compter ses multiples conséquences sur l’environnement. Et la qualité de l’air à l’intérieur est tout aussi préoccupante sous l’effet de sources aussi diverses que la fumée de tabac, les matériaux de construction et de décoration, le mobilier, les parfums d’intérieur, le bricolage et les produits d’entretien.
Comment faire ?
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Préserver l’air, c’est l’affaire de tous – pouvoirs publics, entreprises, associations, citoyens. Aux municipalités d’instaurer une dynamique, en s’appuyant sur le Plan local d’urbanisme ou le Plan climat-air-énergie territorial.
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On réaménage l’espace pour limiter la place de la voiture individuelle et faciliter d’autres modes de déplacements. On met en œuvre des actions pour favoriser la marche et le vélo (itinéraires dédiés, parkings vélo sécurisés, aides pour achat de vélo…) et on étoffe l’offre de transports en commun.
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On limite le passage des véhicules les plus polluants, avec des zones à faibles émissions. L’utilisation de la voiture électrique est encouragée, grâce à l’installation de points de recharge, d’offres d’autopartage et de places de parking privilégiées. On protège les enfants, avec une circulation repensée autour des écoles et des crèches - vitesse à 30 km/h, stationnement interdit…
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Le territoire donne l’exemple, en s’équipant progressivement de véhicules moins polluants (électrique, biogaz, hydrogène…), en équipant les écoles et crèches de systèmes de ventilation performants et en diffusant les bonnes pratiques dans ces établissements : aération, choix de produits écolabelisés pour les peintures, les produits d’entretien…
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Les habitants sont sensibilisés dans leur quotidien. On communique sur les meilleures pratiques de chauffage au bois. On rappelle que brûler à l’air libre les déchets verts est interdit et on leur propose des alternatives.
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On alerte les citoyens sur les problèmes de qualité de l’air intérieur. En rappelant l’importance d’aérer régulièrement son logement et de réduire les sources de pollution : ne pas fumer, limiter l’utilisation de parfums d’intérieur, choisir des meubles en bois brut, privilégier les produits d’entretien écolabellisés.