Demain mon territoire 11 Cultiver des aliments dans mon territoire
Agriculture urbaine
novembre 2019
Agence pour l’Environnement et la Maîtrise de l’Energie (ADEME)
Les 20 fiches du recueil « demain MON TERRITOIRE » ont été conçues pour donner aux candidats et aux élus des clés pratiques pour passer à l’action, ouvrir le champ des possibles à partir des expériences d’autres élus, de petites villes aux agglomérations, grandes aires urbaines ou zones peu denses. Dans les quatre coins de France, tant en métropole qu’en Outre-Mer, ils sont nombreux à agir, avec les acteurs de leur territoire, pour préparer l’avenir par des actions d’atténuation du changement climatique et d’adaptation à ses effets. Fort de sa connaissance et de sa présence sur l’ensemble du territoire, l’ADEME les accompagne, par ses outils, par de l’animation et des aides financières.
À télécharger : 11_cultiver_des_aliments_dans_mon_territoire.pdf (900 Kio)
Pourquoi soutenir le développement de l’agriculture urbaine ?
En plein développement partout dans le monde, l’agriculture urbaine regroupe une grande diversité de pratiques : des projets en pleine terre à la culture hors-sol en aquaponie, en passant par des projets de permaculture, ou encore des projets d’élevage ou pâturage. Récréative et symbolique, l’agriculture urbaine portée par des habitants permet de renouer le contact avec une certaine forme de nature et de saisonnalité et favorise la participation citoyenne. Elle peut également avoir un rôle dans l’économie circulaire et favoriser des circuits courts pour quelques denrées. Pédagogique, elle permet aux consommateurs de se réapproprier la phase de production de l’alimentation, d’avoir accès à des produits locaux et de les inciter à modifier leurs régimes alimentaires en allant vers plus de durabilité. Toutefois, l’agriculture urbaine n’est pas une solution miracle pour nourrir les citadins : les enjeux agricoles les plus importants résident dans la préservation de l’agriculture rurale et de la qualité des sols, en luttant notamment contre l’étalement urbain et certaines pratiques culturales.
Comment faire ?
Les projets d’agriculture urbaine doivent être envisagés comme un maillon des projets alimentaires territoriaux (PAT). Ceux-ci permettent d’avoir une vision globale des besoins du territoire pour pousser les projets les plus adaptés.
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On favorise une agriculture urbaine sociale et solidaire ayant un objectif de production alimentaire tout en créant des emplois d’insertion et /ou des filières solidaires. On favorise le développement de projets d’économie sociale et solidaire (ESS) et l’implication des citoyens dans le financement (coopérative, financement participatif), dans le bénévolat ou/et la consommation (vente directe).
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On soutient les projets émanant d’initiatives citoyennes et collectives se développant dans un secteur non-marchand sans but lucratif et donnant une large part à la participation citoyenne : les jardins partagés, pédagogiques, familiaux, les poulaillers collectifs, et également les projets axés sur la sensibilisation et l’éducation. Ces projets sont portés par les citoyens eux-mêmes, par les collectivités territoriales et même par des entreprises qui souhaitent mobiliser leurs employés.
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On développe des démarches d’économie circulaire (réemploi recyclage) sans faire appel à des technologies sophistiquées ou énergivores.
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On soutient les initiatives de compostage, de gestion durable de l’eau (cuves, paillage..),…
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On stimule des projets d’agriculture urbaine servicielle, à des fins d’aménagement et de gestion de l’espace public : vergers, vignes dans les parcs et les rues, éco-pâturage pour entretenir les espaces, mise en place de ruches pour améliorer la pollinisation et participer au maintien des abeilles domestiques.