Réseau national des villes pour l’agroécologie

Appuyer le développement des politiques alimentaires urbaines

January 2019

Fondation Daniel et Nina Carasso (FDNC)

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Le Réseau national des villes pour l’agroécologie est composé de vingt et une communes, urbaines pour la plupart. Toutes s’engagent pour baser leurs systèmes alimentaires sur les principes de l’agroécologie, en privilégiant la consommation de produits locaux. Pour mener à bien sa mission, le réseau utilise des processus participatifs. L’ensemble de ses apprentissages concrets sont partagés et diffusés lors de journées ou de webinaires. Les communes membres du Réseau national des villes pour l’agroécologie sont : Barcelone, Carcaboso, Cordoue, El Prat de Llobregat, Fuenlabrada, Godella, Granollers, Las Palmas de Gran Canaria, Lleida, Madrid, Manresa, Meliana, Murcia, Navás, Oviedo, Palma de Majorque, Pampelune, Rivas-Vaciamadrid, Valence, Valladolid et Saragosse.

En Espagne, les villes et les administrations locales jouent un rôle essentiel dans l’application des politiques alimentaires durables. Elles partagent des origines semblables remontant aux années 2000, avec le développement d’initiatives et de mouvements pour l’agroécologie et la souveraineté alimentaire mises en place par la société civile. Celles-ci trouvent un écho favorable dans les gouvernements locaux, notamment à partir des changements politiques qui se sont produits en 2015 dans les municipalités espagnoles. Une nouvelle phase s’ouvre avec la signature, par un nombre important de villes espagnoles, du Pacte international de politique alimentaire urbaine de Milan. La création d’un Réseau national des villes pour l’agroécologie s’impose pour impulser et renforcer les politiques alimentaires dans les villes du pays. Il répond au besoin de faciliter l’échange de connaissances, d’expériences et stimule la création d’innovations dans le développement de ce type de projets. Le Réseau national des villes pour l’agroécologie a été impulsé par la Fondation Entretantos et la mairie de Saragosse. La Fondation se charge de la gestion et du secrétariat technique du réseau. À ses côtés, un groupe moteur est composé de huit communes : Saragosse, Valence, El Prat de Llobregat, Pampelune-Iruña, Madrid, Cordoue, Fuenlabrada et Murcia.

Ces villes assurent le suivi et l’impulsion du réseau. La participation est ouverte au personnel technique, aux chercheurs ainsi qu’aux élus et aux associations travaillant sur l’alimentation, qui collaborent avec les entités locales membres.

Des outils et des espaces de travail… opérationnels !

Pour le Réseau national des villes pour l’agroécologie, certaines pratiques sont indispensables à la dynamique d’une politique alimentaire : l’identification des difficultés et des besoins du territoire, l’adaptation des outils de travail, la décision collective, l’investissement dans des réseaux nationaux et internationaux et la communication.

Sources

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