Demain mon territoire 15 Aménager mon territoire de façon durable
Aménagement durable
novembre 2019
Agence pour l’Environnement et la Maîtrise de l’Energie (ADEME)
Les 20 fiches du recueil « demain MON TERRITOIRE » ont été conçues pour donner aux candidats et aux élus des clés pratiques pour passer à l’action, ouvrir le champ des possibles à partir des expériences d’autres élus, de petites villes aux agglomérations, grandes aires urbaines ou zones peu denses. Dans les quatre coins de France, tant en métropole qu’en Outre-Mer, ils sont nombreux à agir, avec les acteurs de leur territoire, pour préparer l’avenir par des actions d’atténuation du changement climatique et d’adaptation à ses effets. Fort de sa connaissance et de sa présence sur l’ensemble du territoire, l’ADEME les accompagne, par ses outils, par de l’animation et des aides financières.
À télécharger : 15_amenager_mon_territoire_de_facon_durable.pdf (980 Kio)
Pourquoi repenser l’urbanisme est-il important ?
Les Français vivent maintenant les conséquences d’une expansion urbaine souvent effrénée. Les distances entre domicile et travail obligent à des trajets longs, coûteux et polluants. Les commerces de proximité disparaissent au profit de vastes zones commerciales en périphérie. À l’inverse, une densité visant à limiter l’étalement urbain peut être synonyme à la fois de durabilité, de proximité des services et de qualité de vie. Face à l’augmentation de la population, il s’agit de repenser l’urbanisme. Et de réfléchir à des aménagements qui respectent les principes du développement durable. Ils doivent aider à réduire la consommation d’énergie, rendre l’air plus sain, préserver la biodiversité, réduire l’artificialisation des sols naturels et agricoles et la surchauffe urbaine, participer à la lutte du climat.
Comment faire ?
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Depuis 10 ans, le cadre législatif a donné une impulsion aux collectivités avec le plan « Ville durable » et ses programmes sur les écoquartiers, la revitalisation des centres-bourgs ou la nature en ville.
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Avant de lancer des projets d’urbanisme, on fait un pas de côté pour réfléchir à leur impact. À quels besoins et usages correspondent-ils ? On questionne la dimension environnementale de ces futurs aménagements. La localisation est-elle adaptée aux usages attendus ? Quelles dessertes sont envisagées pour limiter les déplacements inutiles ? Pour construire, il faut des ressources. Peut-on en limiter l’utilisation ? Est-il possible de substituer aux matériaux classiques des matériaux biosourcés ou recyclés ? Les nouveaux ensembles consomment de l’énergie. Comment réduire cette consommation ? Quelle place donner aux énergies renouvelables et lesquelles ?
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On intègre mieux la transition énergétique et écologique dans tous les programmes de renouvellement urbain et de revitalisation comme ceux dédiés aux centres bourgs en s’appuyant sur les démarches et outils de la ville durable (label Eco-Quartier, démarche AEU2®…).
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On inscrit la démarche de préservation de l’environnement au coeur des projets d’urbanisme ou d’aménagement. Concrètement, les documents de la planification stratégique communale (PLU) et intercommunale (SCOT et PLUi), ainsi que les règlements des Zones d’Aménagement Concertées (ZAC), intègrent des exigences sur le déploiement de trames vertes et bleues, l’organisation de modes de déplacements doux, la densité, la production d’énergies renouvelables, l’adaptation au changement climatique…
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On met un frein à l’artificialisation des sols et on met en place des mesures de compensation pour renaturer les espaces. D’autres solutions sont privilégiées pour assurer le développement local, comme la reconversion des friches industrielles ou l’utilisation de logements vacants. On fait entrer la nature et/ou de nouvelles activités économiques sur les anciens sites industriels désertés, par exemple en installant des parcs de production d’électricité photovoltaïque.