Bidonvilles à Marseille

Expériences et cartographie d’un effacement

Marion Serre, 2018

Alternative Pour des Projets Urbains Ici et à l’International (APPUII)

Dans le cadre d’une thèse de doctorat, j’ai expérimenté différentes techniques ayant pour objectif de contribuer à la connaissance et à la reconnaissance de lieux indésirables et de paroles d’habitants démunis. Parmi ces techniques, la mise en œuvre d’ateliers in situ et la co-élaboration d’une carte interactive répertoriant les bidonvilles de Marseille apporteront ici des éclairages, à la fois sur l’implication des individus dans la fabrique de la ville et sur le rôle que peuvent jouer les professionnels de l’urbain.

De la recherche in situ à la carte interactive

Ce projet de carte interactive est né parallèlement à deux procédures de recherche-action. L’une a été menée dans un bidonville construit par des populations d’origine roumaine en 2014 et démoli par la municipalité en 2015. L’autre a été conduite dans le lotissement de Ruisseau Mirabeau, réalisé en 19781 pour reloger sur place les habitants d’un bidonville construit dans les années 50. Ces deux enquêtes traitent de la question du rôle que les professionnels de l’urbain peuvent jouer pour la connaissance et la reconnaissance de lieux indésirables et de paroles d’habitants démunis (Deboulet, 2016).

Le travail de recherche mené dans le bidonville a tout d’abord mis en évidence la complexité des réseaux d’acteurs impliqués. En effet, les habitants des bidonvilles sont à la fois soutenus par un réseau associatif et mis sous pression par les forces de l’ordre, parfois les riverains. Dans ce contexte tendu, je suis entrée sur le terrain par l’intermédiaire des acteurs associatifs : l’ADDAP 132, Médecins du Monde et Rencontres Tsiganes. Celles-ci travaillent ensemble et assurent respectivement une assistance sociale, médicale et juridique. Après avoir réalisé des entretiens avec chacun des représentants des trois associations, j’ai proposé aux éducateurs de l’ADDAP 13 de participer aux ateliers de préscolarisation qu’ils avaient déjà mis en place et d’animer des ateliers centrés sur l’architecture en collaboration avec Marie Segonne, étudiante en architecture. L’hypothèse était que les ateliers permettraient de faire émerger des besoins et d’envisager des améliorations possibles du cadre de vie, comme la construction de toilettes sèches par exemple. Cependant, les difficultés quotidiennes auxquelles étaient confrontés les habitants nous ont amené à remplacer régulièrement les séances d’atelier par des actions plus essentielles : accompagner les familles dans leurs démarches administratives et juridiques, les aider à accéder aux structures de santé, discuter des probabilités d’expulsion, de la mise sous pression régulière exercée par les forces de l’ordre. Avec une présence hebdomadaire sur le terrain durant six mois, nous n’avons pu animer que quatre ateliers. Ce constat témoigne de l’adaptation nécessaire des procédures de recherche action aux contextes et, dans ce cas-ci, à la demande sociale. Par ailleurs, cela rend aussi compte de décalages entre les propositions des acteurs associatifs et les besoins des habitants, qui peuvent évoluer en fonction du contexte. Comme l’a montré F. Navez-Bouchanine, cela pose la question de la « vraie demande », souvent caractérisée par un décalage entre la demande des habitants et les propositions faites par les acteurs extérieurs (Rabinovich in Deboulet & Jolé, 2013, p.297).

Ce décalage s’est également manifesté dans le lotissement de Ruisseau Mirabeau. En effet, le bailleur social et les acteurs associatifs (en particulier l’ADDAP 13, aussi engagée sur ce terrain) avait pour objectif d’embellir l’espace collectif du lotissement et souhaitait aménager un espace délaissé en terrain de boules. Paradoxalement, ceux-ci souhaitaient faire avec et pour les habitants, mais avaient déjà une idée préconçue de la manière dont l’espace devait être aménagé. Comme le lotissement était déjà équipé d’un terrain de boules, Marie Segonne et moi leur avons proposé d’inverser la démarche : donner la parole aux habitants pour faire apparaître d’autres idées, davantage en adéquation avec leurs besoins. Pour cela, nous avons mis en place des ateliers de voisinage, incluant un travail avec les habitants autour d’une maquette. Cette expérience a été révélatrice du rôle que peuvent jouer les professionnels de l’urbain dans le soutien et la facilitation pour faire émerger la parole d’habitants habituellement peu écoutés. En effet, la maquette a permis aux habitants de s’exprimer et de proposer des idées de projet, notamment des tables et un barbecue. Quelques mois plus tard, le projet a été mis en œuvre par les éducateurs de l’ADDAP 13, qui ont encadré des jeunes du quartier dans le cadre d’un chantier éducatif. Cette expérience a par la suite été appelée « opération pilote » par le bailleur et les éducateurs. Elle a notamment permis d’alimenter des dossiers de demande de subvention pour continuer la démarche participative.

Concernant le bidonville, le processus de recherche action n’a pas pu se poursuivre, notamment à cause des expulsions répétées et de la dispersion progressive des personnes sur le territoire marseillais. C’est pourquoi, j’ai réorienté la recherche action vers la production d’une carte interactive, avec pour objectif de contribuer à la connaissance et à la reconnaissance des cycles de formation et d’expulsion des bidonvilles par la cartographie.

Cartographier les bidonvilles : une demande des acteurs associatifs

La carte en ligne a été mise en place avec les associations Rencontres Tsiganes et Médecins du Monde. Celles-ci tiennent des inventaires des lieux occupés, qui sont actualisés tous les trois mois depuis 2011. Comme il s’agissait de listes d’adresses, les deux associations souhaitaient spatialiser leurs données pour avoir une vision de l’ensemble du territoire, ainsi qu’un outil de communication interne et externe. J’ai alors créé deux outils cartographiques : une base de données SIG (Systèmes d’Information Géographique) réalisées avec le logiciel Q-GIS et une carte en ligne. La base de données a été particulièrement utile pour l’analyse morphologique, sociale et statutaire du foncier mobilisé par les habitants pour la construction de bidonvilles. En revanche, la carte en ligne avait deux autres objectifs. Premièrement, il s’agissait de rendre ce travail de cartographie accessible aux acteurs concernés. Contrairement aux logiciels SIG nécessitant d’être formé pour les utiliser, des outils tels qu’Open Street Map3 ou Wikimapia4 sont accessibles à tous, professionnels comme non professionnels. Deuxièmement, l’hypothèse était que la mise en place d’un outil en ligne partagé permettrait aux acteurs d’uniformiser leurs données et d’améliorer la coordination de leurs actions. Comme le souligne la géographe F. Burini, la cartographie collaborative (ou participative) est souvent utilisée dans ce but : « Ce type de cartographie est reconnu donc comme un instrument qui facilite le dialogue d’une pluralité d’acteurs, pour leur permettre de conduire une négociation ayant pour objet commun le territoire habité par une communauté qui y a déposé au cours des années ses propres valeurs et savoirs » (Burini, 2008).

Comme aucun des acteurs associatifs ne connaissait ces outils, nous avons choisi collectivement d’utiliser l’une des interfaces les plus connue, Open Street Map.

Extrait n°1 de la carte interactive
Marion Serre

Nous avons tout d’abord créé une légende :

Puis, associé à chaque lieu les informations suivantes :

Ces informations sont utiles aux acteurs associatifs sur plusieurs plans. Celles relatives aux acteurs impliqués sur le site et à la procédure d’expulsion (les associations, l’avocat, le propriétaire, les dates des référés) leur permettent de savoir à qui s’adresser et quand accompagner les habitants au tribunal. Les autres données permettent d’observer des constantes ou des changements en fonction des périodes. Par exemple, renseigner le nombre de personnes habitant en bidonville sur le territoire marseillais montre que celui-ci varie peu5. Par ailleurs, la cartographie révèle deux des effets liés aux expulsions : un effet de transfert et un « effet boomerang ». Certaines parcelles ou bâtiments deviennent durant un temps de véritables « réservoirs », tels que cela a par exemple été le cas pour le squat de la caserne Masséna et celle de Plombières et pour les terrains de la Capelette et de la Parette. Ce constat renvoie notamment aux travaux sur les « espaces-réserves », définis comme exclus de la ville néolibérale, abandonnés par les pouvoirs publics (Benach & Tello in Semmoud, alii., 2014) et, de fait, mobilisables par d’autres usagers que leurs gestionnaires.

Exemples de l’effet de vidage/remplissage des terrains à Marseille
Marion Serre

En plus d’un effet de transfert, on observe un « effet boomerang ». Malgré les expulsions répétées et la détérioration des terrains, les sites restent souvent les mêmes sur les trois ans. Quelques semaines ou quelques mois après l’expulsion, les citadins reconstruisent leurs habitations et modifient parfois eux-mêmes le terrain pour s’y (ré)installer.

Par le croisement des données collectées et des séances de travail avec la représentante de Rencontres Tsiganes, nous avons ainsi reporté l’ensemble de ces informations pour chacun des lieux. Pour certains sites, nous avons aussi ajouté une photographie et les liens des sites internet relatant leur histoire (articles de presse, comptes rendus en ligne des associations, etc.) pour en garder la mémoire.

Extrait n°2 de la carte interactive
Marion Serre

Bien qu’ayant répondu à une sollicitation de la part des acteurs associatifs, l’élaboration de la carte a eu des apports et des limites, dont les principales concernent la diffusion de l’information et le passage de la collaboration à la participation des acteurs associatifs.

De la collaboration à la participation : un passage difficile

Concernant la diffusion de l’information, nous nous sommes particulièrement interrogés sur les conditions d’accessibilité induite par la mise en ligne de cette carte. Avant de créer la carte, nous avons exploré le site d’Open Street Map afin de comprendre les paramètres de sécurité. Premièrement, le site offre trois possibilités d’accessibilité : « tout le monde », « quiconque a le lien » ou « seulement les éditeurs », c’est-à-dire ceux qui ont les codes d’accès à la carte. Nous avons donc opté pour la troisième option. Deuxièmement, le site permet de choisir qui a le droit de modifier la carte : « tout le monde peut éditer », « seuls les éditeurs peuvent éditer » ou « seul le créateur peut modifier ». Nous avons collectivement opté pour la deuxième option, cela signifiant qu’uniquement les personnes ayant les codes d’accès à la carte peuvent la modifier.

Malgré ces précautions, l’accès à la carte mise en ligne peut ne pas être maîtrisé. En effet, des professionnels de l’informatique pourraient facilement détourner les paramètres de sécurité mis en place et accéder à la carte. Cela a d’ailleurs été souligné lors d’une présentation de la carte6 par F. Le Nulzec, spécialiste de la question et co-présidente d’un site de partage de données nommé Altercarto7. Comme le souligne R. Chambers, l’élaboration de cartes participatives, en particulier mises en ligne, pose une question d’ordre éthique, car elles peuvent conduire à des abus : « Extraire des informations qui seront utilisées contre les gens. [..] Exposer les gens à des dangers. » (Chambers, 2006)

Par la mise en ligne de la carte, nous nous sommes interrogés sur la récupération possible des informations par les services de police et, de fait, par la création d’un document favorisant les expulsions. Après réflexion, les représentants des associations n’ont pas considéré qu’il s’agisse d’un risque réel. Premièrement, les services de police sont généralement au courant des occupations, parfois même avant les associations. Deuxièmement, les acteurs associatifs tentent de travailler avec la préfecture, de manière à être informés des dates des expulsions, de préparer la mise en œuvre des diagnostics de situation des personnes8.

Pour que les acteurs associatifs puissent utiliser l’outil de manière autonome, nous avons actualisé la carte ensemble, en identifiant les bidonvilles expulsés et en ajoutant les nouveaux terrains occupés. J’ai également rédigé un tutoriel que j’ai laissé aux acteurs associatifs. Sur le moment, la carte a suscité de l’enthousiasme et les représentants des associations, en particulier de Rencontres Tsiganes, semblaient motivés pour s’en saisir. J’espérais donc que ce travail s’inscrive dans la continuité des réflexions du géographe G. Palsky : « Les cartographes professionnels doivent intégrer une nouvelle dimension de leur pratique, celle d’être non seulement producteurs de cartes, mais passeurs ou médiateurs, co-constructeurs de données et de représentations. » (Palsky, 2010, p. 55)

Cependant, en la consultant régulièrement durant l’automne 2015, je me suis rendu compte qu’elle n’était jamais actualisée. Interrogée à ce propos, la représentante de l’association a expliqué qu’elle continuait à remplir les tableaux car elle n’avait pas pris le temps de l’utiliser. Par ailleurs, la personne de Médecins du Monde avec laquelle j’avais travaillé sur ce projet a dû quitter précipitamment l’association pour des raisons personnelles et, de fait, le passage de relai pour le suivi de ce travail n’a pas été fait. Bien qu’impliqués dans la production des données, les acteurs associatifs ne se sont pas immédiatement saisis de l’outil créé. La démarche s’est ainsi heurtée à l’un des écueils de la cartographie participative : le difficile passage de la collaboration à la participation effective des acteurs. Comme le soulignent M. Nonjon et R.

Liagre : « L’examen approfondi de certaines démarches de cartographie participative révèle également comment, de la collecte des données à la production en tant que telle des cartes, le processus reste dominé par la technicité (ou supposée telle) des experts (ou présentés tels) de la cartographie. L’importance du rôle de l’expert réside dans sa maîtrise de ce que l’on peut appeler « la boîte à outils cartographique ». « L’expert cartographe tient un peu le même rôle que celui de l’informaticien dans une entreprise. » (Nonjon & Liagre, 2012)

Malgré cette limite observée, la carte a tout de même eu des effets non escomptés. La représentante de l’association Rencontres Tsiganes l’a notamment présentée lors d’une rencontre inter-associations organisée par l’association Romeurope9 et se sont dit très intéressés par la démarche. Ils ont d’ailleurs évoqué l’idée de prolonger ce travail à l’échelle de la France, dans l’objectif de produire un état des lieux collectif de l’actualité des bidonvilles, de l’utiliser pour interpeler les politiques et imaginer d’autres modes d’action que les expulsions systématiques. Une carte peut ainsi devenir un instrument puissant de connaissance, de communication et/ou de revendication.

Ce travail de cartographie collaborative s’est ainsi heurté à des limites, en particulier la réappropriation de l’outil par les associations. Si le processus de passation, de la collaboration à la participation n’a pas fonctionné pour une utilisation quotidienne de la carte, celle-ci a néanmoins fait l’objet de récentes réappropriations. Premièrement, l’association Architecture Sans Frontière l’a utilisée dans sa réponse à l’appel à projets Habiter le futur, lancé par l’association Devenir10. Leur objectif était de montrer qu’il existe un véritable potentiel d’espaces-réserves pour proposer des projets de stabilisation des bidonvilles, en vue d’améliorer les conditions de vie des habitants en attendant leur relogement. Deuxièmement, la carte a été actualisée en octobre 2017 par Judith Cazas (étudiante en urbanisme), effectuant un stage au sein de l’association Rencontres Tsiganes. Bien que cette carte ne soit qu’indirectement utile aux habitants des bidonvilles, elle est un objet numérique de mémoire : trace d’un effacement et support de réflexion.

1 Dans le cadre d’une campagne de Résorption de l’Habitat Insalubre.

2 Association Départementale pour le Développement des Actions de Prévention (www.addap13.org/, consulté le 26.06.17)

3 « Open Street Map (ou « OMS ») est une carte du monde entier librement modifiable, faite par des gens comme vous. Open Street Map vous permet de voir, modifier et utiliser des données géographiques de n’importe quel endroit dans le monde. », www.openstreetmap.fr/projet, consulté le 21.12.2016

4 « Wikimapia est une carte collaborative, multilingue, dont le contenu est libre d’accès. Chacun peut créer sa carte et partager sa connaissance. Notre but est de décrire l’ensemble du monde, en compilant le plus d’information possible sur des objets géographiques, de l’organiser et de proposer un accès ouvert à toutes nos données pour tous les publics. », traduction personnelle de l’anglais, wikimapia.org/about/, consulté le 21.12.2016

5 D’après les rapports d’activités de l’association Rencontres Tsiganes, environ un millier de personnes occupent le territoire marseillais depuis 2012, www.rencontrestsiganes.asso.fr/, consulté le 18.07.2016

6 Rencontrée lors de la journée d’étude organisée par le Réseau SUD (RST-Ministère) et le LAVUE (CNRS UMR 7218) et soutenue par la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord : « Produire un urbanisme alternatif, advocacy planning et pratique collaborative », le 01.04.2016, à Paris

7 Les enjeux d’Altercarto sont « partager les données, les outils et surtout la manière d’en faire un usage collectif [et] promouvoir la production et la diffusion de données localisées, et leur appropriation par la société civile, en France mais aussi dans le Monde. », 188.165.251.203/altercarto/guppy4620/index.php?lng=fr, consulté le 21.12.2016

8 Cf. CIRCULAIRE INTERMINISTERIELLE NOR INTK1233053C du 26/08/2012 relative à l’anticipation et à l’accompagnement des opérations d’évacuation des campements illicites.

9 « Le CNDH Romeurope a pour objectif principal de favoriser le respect des droits fondamentaux pour les Roms migrants en France et leur inscription dans le droit commun. Pour cela, il vise à lutter contre toutes les formes de discriminations et le racisme spécifique dont ces personnes sont victimes dans un contexte de migration. », www.romeurope.org/, consulté le 21.12.16

10 www.architectes.org/actualites/l-habitat-du-futur-appel-idees, consulté le 09.11.17

Références

Burini, F. (2008). La cartographie participative et la pratique du terrain dans la coopération environnementale : la restitution des savoirs traditionnels des villages de l’Afrique subsaharienne. Communication au colloque « À travers l’espace de la méthode : les dimensions du terrain en géographie », Arras, 18-20 juin 2008. Consulté le 20.07.17 sur : halshs.archives-ouvertes.fr/file/index/docid/389595/filename/burini_terrain_arras.pdf

Chambers, R. (2006). Cartographie participative et systèmes d’information géographique : à qui appartiennent les cartes ? Qui en ressort renforcé, qui en ressort affaibli ? Qui gagne et qui perd ? Consulté le 14.03.16, sur The Electronic Journal on Information Systems in Developing Countries, n°25: www.iapad.org/wp-content/uploads/2015/07/robert_chambers_cartographie_participative_fr.pdf

Deboulet, A. (dir.) (2016). Repenser les quartiers précaires. Paris: Etudes de l’AFD, 273p.

Deboulet, A., & Jolé, M. (2013). Les mondes urbains. Le parcours engagé de Françoise Navez-Bouchanine. Paris: ed. Karthala, 360p.

Nonjon, M., & Liagre, R. (2012). Une cartographie participative est-elle possible ? Consulté le 8.07.15, sur EspacesTemps.net: www.espacestemps.net/articles/une-cartographie-participative-est-elle-possible/

Palsky, G. (2010). Cartes particpatives, cartes collaboratives, la cartographie comme maïeutique. Comité Français de Cartographie, n°205, pp. 49-59.

Semmoud, N., Florin, B., Legros, O., & Troin, F. (2014). Marges urbaines et néolibéralisme en Méditerranée. Presses universitaires François-Rabelais: Tours, p.288