Partout, des espaces informels
Michel Lussault (coord.), janvier 2014
Ce dossier est issu de la revue Tous Urbains n°5 et traite des espaces informels dans les pays du sud et du nord.
Ces espaces sont d’une grande diversité. C’est ce que nous rappelle Michel Lussault dans son Tour d’horizon des espaces informels, décrivant les bidonvilles des périphéries, le développement de l’économie informelle et le rôle des autorités publiques vis-à-vis des populations en bénéficiant. La fiche sur la construction informelle dans des zones à risques à Bogotá (Faire du durable dans des zones à risques, Bogotá, Altos de la Estancia) insiste ainsi sur la mobilisation des habitants pour régulariser leur quartier vis-à-vis des autorités publiques, en obtenant notamment la formalisation des services publics et du droit du sol.
Ce dossier apporte aussi un éclairage sur ce que l’on peut appeler les métiers de l’informel. Tandis qu’en Argentine (Le paradoxe de l’institutionnalisation de la récupération des déchets à Buenos Aires) les pouvoirs publics tentent de régulariser le travail des cartoneros, ces chiffonniers qui parcourent la ville pour récupérer et revendre les déchets recyclables, la ville du Caire (Les Zabbalîn du Caire) se repose sur les zabbalîn, ces chiffonniers recycleurs et constructeurs qui tiennent un rôle essentiel dans la ville.
Références
Pour accéder à la version PDF du numéro de la revue Tous Urbains, n°5
Une analyse
3 études de cas
- Les Zabbalîn du Caire
- Le paradoxe de l’institutionnalisation de la récupération des déchets à Buenos Aires
- Faire du durable dans des zones à risques, Bogotá, Altos de la Estancia