Vulnerability and coexistence of modes of transportation
Nacima Baron, 2014
New forms of governance are needed to recognise the importance and actively encourage the development of the ‘soft’ means of mobility that have begun to reappear in cities and territories. This dossier provides a renewed vision of ‘soft’ or ‘active’ mobility, using both case studies and exchanges with the civil society actors, researchers and practitioners who participated in its ‘mirror committee’.
Préface
Par Claire GILLIO et Régis RIOUFOL
La réapparition des mobilités douces dans les villes et les territoires nécessite de nouvelles formes de gouvernance pour que leur place soit reconnue et que des actions volontaristes soient engagées pour en permettre le développement.
Dès la mise en ligne du site, nous nous étions interrogés sur les textes marquant, dans le champ de la mobilité les questions à se poser, les réflexions à développer plus particulièrement sur les mobilités douces et plus largement sur la mobilité.
Le Rapport publié en 2004 et 2005 par le Conseil National des Transports connu sous l’appellation « Une voirie pour Tous », Rapport du Groupe de Travail animé par Hubert Peigné, Conseil Général des Ponts et Chaussées, assisté par Jean-Charles Poutchy-Tixier du Conseil National des Transports, est apparu le plus à même de répondre aux objectifs de CITEGO. Nous en avions tiré le dossier « Voirie pour Tous », en mettant ce texte au format du site et en nous efforçant de garder autant que possible à chaque chapitre du Rapport son sens.
En 2014, dix ans avaient passé depuis la parution de ce Rapport, son actualité était toujours aussi prégnante. Mais au cours de ces dix années, les mobilités douces avaient paru connaître un nouveau regain : les vélos en libre-service étaient apparus dans nombre de villes, les automobilistes devaient de plus en plus cohabiter avec piétons et surtout deux roues non motorisés. Les questions de la cohabitation et de la vulnérabilité des modes se posaient peut être dans des termes nouveaux.
Ces éléments de réflexion rejoignaient par ailleurs les préoccupations liées à la recherche de la réduction des inégalités des citoyens dans la « Ville pour tous » qui fait l’objet d’une thématique particulière dans CITEGO.
Dix ans nous semblaient avec Hubert Peigné et Jean-Charles Poutchy-Tixier, un laps de temps intéressant pour faire le point avec une partie des acteurs qu’ils avaient associé au Rapport du Conseil National des Transports, sur les suites données à ses recommandations.
Après nous en être entretenus avec Francis Papon, chercheur sur les deux roues non motorisés à l’IFSTTAR, nous avons confié à Nacima Baron, Professeur des Universités, la mission de travailler sur « les enjeux actuels de la cohabitation des modes de transports et de partage de la voirie et sur la vulnérabilité des modes se partageant l’espace public ». Nous avons souhaité que ce travail soit mené en associant des doctorants du Laboratoire Ville, Mobilité et Transports – LVMT – et en rencontrant des acteurs ayant influence sur les mobilités douces : élus, associations spécialisées, universitaires, ingénieurs territoriaux, …
Les travaux de Nacima Baron, qui s’est appuyée sur les travaux des membres du LVMT, et des échanges avec des acteurs de la société civile et ainsi que sur les membres du Comité « miroir », apportent une vision renouvelée des enjeux des mobilités actives en 2014 que CITEGO s’efforce de mettre en valeur dans ce nouveau « dossier ».
Claire Gillio (Ancienne responsable de programmes de recherche sur la ville au PUCA) et Régis RIOUFOL (Ingénieur général des Ponts, des Eaux et Forêts honoraire)
Ce dossier est composé de quatre chapitres:
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Civiliser les mobilités : un enjeu central pour la durabilité urbaine
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Du cœur de ville aux périphéries : les mobilités actives dans tout l’espace métropolitain
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Terrains d’enquête : les mobilités actives en train de s’inventer