Une transition initiée par le photovoltaïque dans le cœur urbain de Loos-en-Gohelle

Chaire Paysage et énergie (ENSP), 2022

Commune de 7 000 habitants située près de Lens, Loos-en-Gohelle est une ville de l’industrie minière liée à l’exploitation du charbon. Mais la désindustrialisation et les crises ont sinistré la région, laissant un paysage de friches et une population désabusée. Pour rebondir, la ville a su mettre en place une véritable stratégie de transition énergétique aussi inédite qu’ambitieuse.

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Loos-en-Gohelle dans le bassin minier

1 – Plaine de Gohelle

Loos-en-Gohelle se trouve dans la plaine de la Gohelle, au pied du plateau de l’Artois. Le relief naturel y est peu perceptible, ce qui renforce d’autant la présence des terrils. L’ensemble paysager dans lequel la commune constitue une vaste partie du grand paysage du « Cœur urbain de la Gohelle », exclusivement urbain dans la mesure où il s’arrête aux limites de cultures. Le XVIIe siècle marque la découverte de réserves de charbon importantes que l’on appelle bientôt « le bassin minier du Nord – Pas de Calais ». Celui-ci s’étend sur cent kilomètres de long de Valenciennes à Béthune, pour quinze kilomètres de large. La population de Loos-en-Gohelle passe de 2 400 à presque 8 000 habitants. Jusqu’en 1950, le bassin minier fournit plus de 50 % de la production française de charbon. Le site de Loos devient avec ses 7 puits d’extraction l’un des sièges les plus puissants du groupe Lens/Liévin.

« Ce paysage est l’émanation du sous-sol. La chaîne de Terril donne une mesure de l’ordre d’un kilomètre. Toute l’activité minière du bassin est mise en cohérence par la géologie » François-Xavier Mousquet, paysagiste concepteur DPLG

2 – Paysage du bassin minier

L’activité d’extraction de charbon a considérablement modifié le paysage. La ville s’est développée autour des lieux d’exploitation, appelés carreaux de fosse. Des cités minières sont construites autour de ces fosses. Elles sont peu connectées entre elles ou au bourg historique ; en revanche les habitants autant actuels que passés sont fortement liés à leurs puits d’extraction tant au plan physique qu’au niveau symbolique. La culture ouvrière est forte. L’extraction minière nécessite le stockage des matières et résidus en terrils. Ceux de Loos ont une forme particulièrement reconnaissable : en étant coniques, ils ont permis d’accumuler un grand volume de résidus miniers sur une surface limitée.

Les grandes étapes : de la mine au développement durable

A partir des années 1910 le bassin minier connait plusieurs crises mais en 1970 commence la fermeture progressive des fosses. Alors que la récession s’enclenche, en 1977, un film amateur est réalisé en super 8 sonore. « Hier, Aujourd’hui, Demain » est projeté en public. Il permet de lancer un premier débat avec les habitants avec l’idée de comprendre la rupture avec le monde d’hier pour se projeter dans un nouveau futur qui reste à imaginer. Il marque la naissance d’un festival singulier qui voit le jour en 1984 et qui perdure encore aujourd’hui : les Gohelliades. Cet événement permet de mettre en scène le talent des habitants, pour passer du monde de la mine à un projet à construire. Le site du 11/19 s’arrête en 1986. Les puits sont remblayés en 1987 et le carreau est voué à la destruction. La commune intervient alors pour empêcher son effacement. Elle rachète le site en 1989 afin d’en faire « un symbole de l’activité minière ».

Une campagne d’inventaire du patrimoine minier est lancée par la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) Nord – Pas de Calais. En 1992, une partie des carreaux est classée à l’inventaire des monuments historiques. Le site continue pourtant de se dégrader, et des bâtiments seront détruits en 1993. En parallèle l’association « Chaîne des terrils » est créée en 1989 sous l’impulsion d’un collectif d’associations de défense de la nature, du cadre de vie et du patrimoine historique et culturel. Elle a pour objectif de protéger, valoriser et animer l’histoire de l’activité charbonnière. L’association est la première à investir physiquement le site du 11/19 en 1995 en proposant une découverte du patrimoine bâti et naturel.

En 1992, une prise de conscience collective permet de conserver les terrils. En 1995, la mairie de Loos-en-Gohelle lance un processus de concertation publique qui s’étale sur 5 ans. La base 11.19, préfigure un nouveau modèle de développement. La concertation publique fondée sur l’écoute sociale des quartiers aboutit à la rédaction d’un document-cadre. La commune devient durant les années qui suivent un véritable laboratoire. Les premiers projets d’écoconstructions pour les bailleurs sociaux apparaissent. Un « écopôle » est créé, regroupement de différentes fonctions tels que le centre de ressources national sur le développement durable (CERDD), un cluster d’éco- entreprises, le CD2E, le pôle de compétitivité sur l’économie circulaire TEAM2, ou encore une plateforme solaire d’EDF, LumiWatt…)

À partir du site du 11/19, la commune de Loos-en-Gohelle entame un processus de réaménagement urbain avec comme objectif de redynamiser socialement et économiquement le territoire. L’ancien carreau de fosse est le « prétexte » pour revoir l’agencement des différents quartiers, refaire des cheminements entre zones rurales et zones urbaines et initier des manifestations culturelles et sportives fédératrices.

En 1996 est lancée la Conférence permanente du bassin Minier (CPBM). Elle permet d’établir un diagnostic partagé sur les atouts et faiblesses du bassin minier et propose des perspectives à court et moyen termes. Ce diagnostic sera repris dans le « Livre blanc du Bassin Minier » publié en février 1998.

Pour préciser les objectifs, un outil d’aménagement, la Mission Bassin Minier, est créé en 2000 par l’État, la Région, les Départements du Nord et du Pas-de-Calais ainsi que l’Association des Communes minières ; partenaires qui seront rejoints en 2007 par l’ensemble des agglomérations du bassin minier. Une charte du cadre de vie est créée entre 1996 et 2003, c’est le document fondateur de la résilience loossoise. Apparaissent alors clairement l’importance du « volet participatif » et la volonté de s’investir, non dans un champ du développement durable en particulier, mais dans tous les domaines identifiés comme prioritaires au plan environnemental : l’eau, le paysage, les déchets, la mobilité, l’énergie, la démarche Haute Qualité Environementale, les risques et la participation sociale. La transition démarre. Un projet de ville durable est construit avec la population. Les Loossois s’impliquent de plus en plus dans la réalisation de leur ville. C’est un profond changement de culture pour tous. L’industrie et les entreprises s’intéressent à la transition. En parallèle, c’est le lancement de l’inscription du Bassin Minier au patrimoine mondial de l’UNESCO.

La base 11.19 devient un pôle d’excellence du développement durable. De nombreux acteurs spécialisés dans les écoactivités souhaitent s’implanter localement. On compte plus d’une centaine d’emplois qualifiés sur la base du 11.19. C’est une deuxième vie pour cet ancien site industriel. Progressivement, la ville gagne en attractivité. Le développement durable produit des résultats. Experts et journalistes qualifient Loos de ville pilote du développement durable. Une ville en mouvement, où compte l’implication de chacun. Parallèlement aux réflexions engagées autour de la charte, à la fin des années 1990, la ville engage la révision de son Plan d’Occupation des Sols (POS), qui aboutit en 2000, avec en arrière-plan la préfiguration d’un Plan Local d’Urbanisme (PLU). Les objectifs de la municipalité se centrent sur l’équilibre entre zones rurales et zones urbaines et s’attachent à redessiner la ville en recomposant les quartiers de façon à créer des liens entre l’est et l’ouest. En 2012, le bassin Minier est inscrit à l’UNESCO. La même année, le Louvre-Lens est inauguré sur l’ancienne fosse 9. C’est une consécration. Un nouveau chapitre s’ouvre à une autre échelle. En 2014, alors que l’Europe s’engage dans la transition énergétique, Loos devient le premier démonstrateur national de « ville durable ».

Une administration performante, une transition sociétale symbolisée par le projet de toiture solaire réalisé sur l’église Saint-Vaast.

1 – Méthode loossoise

La méthode de Loos consiste à travailler de façon participative. Dès qu’on mène des actions, on le fait avec les habitants concernés. Cette démarche collective prend racine dans l’entraide historique des familles de mineurs perpétuée, suite à la déprise industrielle, par les Gohelliades. Loos-en-Gohelle a d’abord voulu sauver son patrimoine, pour ensuite redonner une estime de soi aux populations locales afin de mobiliser tout le monde autour d’actions durables.

2 – Une ville laboratoire : l’exemple du 11/19

Le 11/19, situé sur la commune de Loos-en-Gohelle. représente tout un symbole de la transition énergétique : site d’énergie fossile devenu temple de l’écoconstruction. A la suite de la déprise de l’industrie du charbon, le site a été sauvé par la volonté d’un grand nombre de personnes de la commune et d’associations locales. Il a ensuite été repris par la Communauté d’Agglomération de Lens-Liévin. Avec ses deux terrils jumeaux, les plus hauts d’Europe, le site est à présent très visité, accueillant annuellement près de 150 000 personnes. il faut désormais gérer le succès, notamment les risques d’érosion des terrils.

3 – Contraintes patrimoniales et paysagères et développement des énergies renouvelables

À partir de 2007, les documents d’urbanisme intègrent les enjeux de paysage et de valorisation du patrimoine. Trois schémas de cohérence territoriale, portés par trois EPCI, déterminent des objectifs, intégrés et détaillés dans les plans locaux d’urbanisme. Un travail a été réalisé avec les communes pour à la fois préserver le patrimoine minier et éviter la mise sous cloche : qu’est-ce qui doit-être préservé ? Pourquoi ? Article par article, ces mêmes questions ont été posées pour faire des choix de planification. La Mission Bassin Minier a pallié le manque d’ingénierie des communes, et des bureaux d’études ont été engagés pour l’écriture réglementaire des choix. En 2014, un premier guide a été publié. Un outil efficace qui permet de communiquer, de diffuser et de matérialiser les objectifs opérationnels. Loos-en-Gohelle a fonctionné comme un démonstrateur. Ce premier travail fait en concertation a été ensuite décliné dans les nouveaux SCOT et continue de l’être quand ces derniers sont renouvelés. Par exemple, le SCOT du Grand Douaisis a intégré ces enjeux en réalisant un plan de paysage.

Le développement des énergies renouvelables

1 – Articulation des politiques énergétiques et paysagères à l’échelle du grand territoire

Le Pôle Métropolitain de l’Artois, créé en 2016, est un syndicat mixte associant trois communautés d’agglomération, dont celle de Lens-Liévin. Son objectif est de faire converger l’action de ses membres dans différents domaines comme l’aménagement urbain et paysager. Il définit également les objectifs énergétiques. L’Agence d’Urbanisme de L’Artois quantifie les objectifs et propose des choix énergétiques. Elle fait une analyse du foncier en croisant quantification et identification des potentiels. La Mission Bassin Minier est l’acteur référent sur la question paysagère. Elle est aussi la structure où tous les acteurs peuvent se retrouver. À l’échelle globale, l’articulation de ces regards et la concertation qui valide les objectifs permettent d’assurer une prise en compte des questions paysagères liées au développement de nouvelles infrastructures énergétiques, condition de réussite des enjeux de gouvernance, économique, etc.

2 – Les freins au développement de l’éolien

« La question de l’éolien se pose à une autre échelle que celle de la commune. L’éolien révèle les frictions avec les identités fortes du bassin minier et des lieux de mémoire de la guerre de 14/18. On voit depuis 6 mois/1 an, un développement anarchique de l’éolien dans la région qui va à l’encontre d’une logique de projet et met les politiques sur la défensive. Sur le bassin minier, une étude est lancée avec la DREAL pour questionner la valeur universelle UNESCO, le paysage de la chaîne des Terrils en lien avec l’installation de parcs éoliens. Ce qui m’intéresse, c’est comment on arrive à faire du projet ? Comment passer d’une logique réactive et défensive à une logique de projet qui articule les objectifs énergétiques et la valeur du territoire ? Quels sont les prérequis pour que ça marche ? Mutualiser les retombées, éviter l’émiettement lié au foncier et avoir l’ensemble des acteurs du territoire autour de la table sont des pratiques cruciales pour avancer dans le bon sens. On compare les moulins et les éoliennes, mais les moulins symbolisaient l’ancrage local. » J.F.Caron, élu et maire de Loos-en-Gohelle.

Le schéma régional éolien du Nord–Pas-de-Calais émet des principes sur l’installation d’éoliennes dans le bassin minier. Il s’appuie sur les entités de paysage. Il définit les relations entre histoire et patrimoine, et explique également les conditions d’implantation d’éoliennes. Le sud du département est très dense en parcs. Le paysage d’interface de Loos-en-Gohelle pourrait accueillir des projets ponctuels. Cependant un patrimoine particulier reste un frein. Pendant la guerre de 14/18, Loos-en-Gohelle était sur la même ligne de front que Verdun et de nombreux soldats britanniques y sont tombés. Dans la tradition militaire anglo-saxonne, les soldats doivent être enterrés sur le lieu de leur décès. De nombreux petits cimetières sont disséminés sur l’ensemble de l’ancienne ligne de front. La mémoire des lieux représente un verrou politique considérable au développement de l’éolien. La culture anglo-saxonne ne perçoit pas positivement le développement de parcs éoliens dans le secteur où le caractère sacré de ces lieux suppose « une mise sous cloche ».

3 – Solaire

Depuis les premières implantations de panneaux solaires, la technologie et la législation ont évolué, il a fallu s’adapter. Le premier projet solaire date de 2013-2014 et a été installé sur les toits de l’église de Loos. Depuis, les subventions sont moins importantes, la commune n’a pas de financements suffisants et la création d’une SCIC n’est pas viable. Ces contraintes ont poussé la commune de réfléchir à un modèle innovant, une concession : la ville concède une partie de ses toitures et donne l’autorisation à un prestataire extérieur de les exploiter. Ces toitures, obligées d’être louées, le sont pour 1 euro symbolique afin d’assurer la réussite du projet. L’innovation vient du fait que la concession créée est une SAS dans laquelle on retrouve privés, établissements publics, citoyens. Tout le monde peut être actionnaire. Le candidat externe retenu est SUNELIS, basé à côté de Lille. La SEM Hauts-de- France, dont l’objectif est de développer les énergies renouvelables, a apporté des fonds. Pour la partie citoyenne, une association, Energétic, a été créée. Un des symboles de l’implication des citoyens est la création du logo du plan solaire, intégralement pensé et réalisé par les habitants. Actuellement, SUNELIS détient 20 % de la concession, la SEM 35 %, la ville 10 % et les citoyens 35 %. À terme, l’objectif est que les citoyens deviennent les actionnaires majoritaires et que la commune cède des parts. Actuellement huit toitures ont déjà été installées dans la ville sur des bâtiments publics. Dans un second temps, la ville fera appel à la SAS pour chaque nouvelle rénovation. Des opérateurs privés pourront aussi louer leurs toitures et d’autres territoires auront l’opportunité d’intégrer la concession.

4 – Le début d’un élan positif

La structure est montée pour permette un développement qui rayonne au-delà de la commune. Le pôle métropolitain de l’Artois qui assure la coopération de 3 EPCI dont fait partie Loos-en-Gohelle lance un axe énergie fort, véritable effet levier facilitant le déploiement d’installations solaires. Un cadastre solaire est en cours d’élaboration et permettra à n’importe quelle personne d’avoir un aperçu des lieux à même d’accueillir du solaire. Il donnera la possibilité de visualiser les surfaces intéressantes aussi bien pour les acteurs privés que publics. Dans une région où une première vague d’installation non contrôlée a entraîné des appréhensions et une méfiance importante des habitants, cet outil lèvera les doutes et validera la rentabilité des installations solaires. De plus, un service infoénergie est aussi mis en place par l’EPCI pour accompagner ces initiatives. La superficie de la commune et le nombre d’habitants permettent de lancer ce type d’initiative.

5 – Part du solaire dans le bouquet énergétique Loossois

Aujourd’hui, l’énergie solaire produite localement ne représente que 1 % des besoins de la commune. La marge de progression est importante. Néanmoins, la démarche en cours porte déjà ses fruits, l’énergie solaire représente 94 % de la consommation énergétique des bâtiments communaux.

6 – Échanges avec l’Architecte des Bâtiments de France : naissance de bonne pratique

En 2018, la ville lance un projet de déclaration préalable avec ENEDIS, un regard alors uniquement technique. L’Architecte des Bâtiments de France (ABF) a donné dans un premier temps un avis défavorable. Cet avis facultatif n’était pas contre l’idée d’implanter des panneaux solaires mais critiquait un placement en «post-it», c’est-à-dire sans que la forme des panneaux n’épouse l’entièreté de la surface de la toiture. La commune, malgré l’avis facultatif, a décidé d’ouvrir le dialogue. Le développeur a suivi les recommandations et les panneaux ont pu être installés, en couvrant l’ensemble de la toiture. Ce projet a ensuite servi d’exemple repris par la Mission Bassin Minier. Aujourd’hui, les projets initiés dans le cadre du plan solaire citoyen fonctionnent de même, assurant une cohérence spatiale précieuse. 6 – Avenir des concessions Les concessions d’exploitation photovoltaïques des toitures ont une durée de vie de 30 ans. Au bout de ces 30 ans, les toitures doivent être remises en état, être rétrocédées à la ville ou faire l’objet d’un nouveau contrat. Le modèle économique choisi assure l’amortissement du prêt bancaire en 15 ans. La difficulté est de lancer le projet à cause de la contrainte du prix d’achat. Cependant entre une toiture portée par un particulier et une toiture portée par la SAS, le coût est divisé de moitié. La situation économique rentable de 2,3 % de bénéfice par an permet d’assurer un cercle vertueux. Un flou important persiste néanmoins sur le long terme avec la baisse actuelle du prix du solaire à l’échelle française.

L’objectif de Loos-en-Gohelle est d’être 100 % renouvelables en 2050. Pour l’atteindre, la commune prévoit un plan de baisse drastique des consommations et une augmentation massive de la production locale d’énergie. Pour cela une étude de planification énergétique cofinancée par l’ADEME a été conduite entre 2014 et 2017. Elle permet de définir les priorités suivantes : rénover, massifier et moderniser. La commune a prévu une concession sur 30 ans permettant l’installation de près de 2600m² de panneaux photovoltaïques sur 8 toitures communales. Dans un premier temps, elle facilite l’entrée des citoyens dans le capital pour qu’ils deviennent actionnaires. Dans un second temps, elle souhaite équiper de nouvelles toitures, publiques ou privées.

Références

  • Expérience extraite du guide « Transition énergétique : vers des paysages désirables » réalisé en 2021 - 2022 par la Chaire Paysage et énergie de l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles : www.ecole-paysage.fr/fr/node/402

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