Une passerelle au service d’un développement durable du territoire
juillet 2020
Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT)
Une passerelle sur la Garonne symbolise la réunion des deux rives de la Garonne pour les communes de Montréjeau et de Gourdan-Polignan. Mais bien plus loin qu’un simple franchissement, c’est un véritable projet de coopération entre les élus, les habitants et les opérateurs du transport de l’énergie qui réunit transition énergétique, mobilité douce et requalification d’anciennes friches industrielles.
« La commune a fait le choix d’un tourisme doux qui allie développement économique et protection de l’environnement »
Eric Miquel, maire de Montréjeau (Haute-Garonne), 2 830 habitants
Une liaison entre les deux territoires
La passerelle permet de relier les villes de Montréjeau et de Gourdan-Polignan, deux communes de la Haute-Garonne. Cette passerelle de 2.2 mètres de largeur et de 60 mètres de long a pour objectif de faciliter la circulation piétonne et cyclable entre les deux communes, constituant ainsi un outil d’aménagement et une source de développement touristique et économique. De plus, elle permettra à deux liaisons électriques souterraines en construction de franchir la Garonne.
Son coût de construction, 630 000 euros, a été supporté à 50% par RTE, à 25% par l’État, puis à parts égales, par le département, les deux communautés de communes et les deux communes. Cette passerelle vise à adapter le réseau électrique à l’arrivée des énergies renouvelables et à améliorer la qualité́ de l’alimentation électrique de la vallée de la Garonne.
Un projet à enjeux multiples
L’Un des premiers objectifs est de relier les deux communes et de développer la mobilité́ douce sur le territoire avec une passerelle accessible à pied et à vélo. Cette passerelle permet, en reliant ces deux communes, de faciliter l’accès aux services ou commerces et de dynamiser le territoire. Les habitants peuvent désormais se rendre à pied à la base de loisirs ou encore aux lycées de l’autre côté́ de la rive. Cette passerelle permettra également le transport e l’électricité́. Enfin, l’enjeu est aussi lié à la sécurité : les riverains et notamment les plus jeunes utilisaient les voies SNCF non sécurisées pour traverser la rive. Ce projet de passerelle illustre parfaitement la volonté́ communale de développer un tourisme doux et de conserver son label Station verte.
Les chiffres-clés
70 mètres de longueur pour la passerelle
630 000 euros de travaux
5 mois de travaux
2 liaisons électriques souterraines à 63 000 volts traverseront cette passerelle