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PAP40 – Le territoire au cœur de la pensée et de l’action : l’école territorialiste italienne

Xavier Guillot, Luna d’Emilio, mai 2020

Soucieux d’assurer la transition énergétique et, plus généralement, la transition de nos sociétés vers le développement durable, 40 professionnels de l’aménagement se sont réunis en association afin de promouvoir le rôle central que les démarches de paysage peuvent jouer dans les politiques d’aménagement du territoire.

Xavier Guillot, architecte, membre de Pap, et Luna d’Emilio, coordinatrice du réseau “Espace rural et projet spatial”, présentent les origines et les principes fonamentaux de l’école territorialiste.

À télécharger : article-40-collectif-pap-xg-lde.pdf (1,1 Mio)

Si la reconnaissance de la pensée territorialiste qui s’est développée autour d’alberto Magnaghi date en France des années 2000, ses prémisses en italie remontent aux années 1970. Evoluant au fil des années, cette pensée a fait ses preuves sur le terrain par des dispositifs multiples de recherche-action, en parallèle avec une forme d’institutionnalisation dans le cadre du laboratoire lapei 1 de l’Université de Florence. C’est donc une approche qui « vient de loin », pour reprendre la formule de Daniela Poli 2, et dont l’analyse ne peut faire l’économie d’une mise en perspective historique dans le contexte italien.

Naissance et développement d’une pensée : quelques repères clefs

Le point de départ de l’école territorialiste est la critique des logiques de métropolisation liées au système économique néolibéral. Pour les membres de cette école, l’ensemble des effets spatiaux - insoutenables sur le plan environnemental - que la métropolisation contribue à produire marquent son échec. a l’inverse, la pensée des territorialistes est animée par le projet d’un développement local « auto-soutenable » fondé sur un équilibre entre trois objectifs : la satisfaction des besoins fondamentaux de la vie humaine, qui ne se réduisent pas aux besoins matériels ; l’autonomie politique, économique et sociale des communautés locales ; et enfin le maintien de la biodiversité des milieux du fait de l’amélioration de la qualité de l’environnement.

« Reterritorialiser le monde »

Nombre de concepts issus de différentes disciplines ont nourri la pensée des territorialistes au fil des années. On trouve tout d’abord, en lien avec le courant de la géographie humaine, celui de la « déterritorialisation 3 » provoquée par la métropolisation, processus face auquel s’impose un objectif inverse, celui de « reterritorialiser ». L’idée de fond est de reconnaître le territoire comme « être vivant 4 » doté d’une identité issue de sa configuration géo-physique comme des nombreuses adaptations réciproques qui se sont produites entre les humains et les milieux dans la longue durée. L’objet est de saisir la forme que pourrait prendre à nouveau cette relation d’adaptation réciproque appelée co-évolution dans une filiation geddesienne 5 à l’aune des enjeux contemporains. En la matière, l’action de reterritorialiser suppose notamment de dépasser les approches sectorielles des différents savoirs, afin d’élaborer les connaissances nécessaires à un développement co-évolutif. Magnaghi évoque à ce sujet l’enjeu d’une unité des «sciences du territoire 6 » propre à un tel dépassement.

Autre ressort de la réflexion des territorialistes: la critique de l’hyper-technicisation de nos modes de vie contemporains, et de l’individualisation des comportements. De telles évolutions de la société ont creusé un fossé entre les citoyens et les institutions, mais aussi entre les citoyens, la réalité géographique des territoires qu’ils habitent, et leurs ressources vitales. Partant de ce constat, les territorialistes énoncent deux notions clefs. La première est celle du patrimoine territorial, qui vise à proposer une approche intégrant toutes les dimensions sociales et culturelles des territoires, et permettant en particulier de prendre en compte les relations entre les hommes et leur milieu en partant de ses caractéristiques physiques 7.

La seconde est celle de communauté (comunità), notion étroitement reliée à celle de citoyenneté dans le processus de reterritorialisation. Plutôt que de désigner un groupe fermé d’habitants défendant une identité figée, il s’agit ici d’identifier l’ensemble des formations sociales et culturelles dont l’émergence œuvre à la construction progressive d’un rapport synergique avec leur milieu 8.

« Reterritorialiser » l’action politique et le fait économique

Pour les territorialistes italiens, les logiques économiques contemporaines ont éloigné les habitants des décisions concernant l’aménagement du territoire. Plus généralement, elles ont contribué à disloquer la relation entre leur milieu, leur travail et leur vie. Le rééquilibrage de cette relation implique une réappropriation des processus économiques par les populations locales, induisant de profonds changements de nature politique avec l’émergence de modes ascendants de l’action. Une telle position est en décalage avec la lecture marxiste de la société moderne. La période industrielle peut être décrite comme un chapitre récent de l’histoire de l’établissement humain. Elle correspond à une première crise de la relation homme-milieu, avant celle qu’ont induit la mondialisation et la financiarisation récentes de l’économie. Mais, comme le dit Alberto Magnaghi, « la conscience de lieu est bien plus ancienne que la conscience de classe ! » 9. Ainsi l’école territorialiste situe-t-elle son projet dans le fait de passer d’une lutte locale (le « contre ») à l’émergence d’une conscience du lieu (« pour » et « avec »).

A une autre échelle, l’enjeu de reterritorialisation implique de nouvelles alliances locales entre les petites et moyennes entreprises, sur la base du maillage constitué par les formes d’habitat héritées de la période pré-industrielle : Magnaghi parle ici notamment des petits bourgs à haute valeur patrimoniale et culturelle. Le point de départ de cette réflexion est le constat des effets négatifs du passage au fordisme sur les cultures productives locales, dévalorisant le travail des ouvriers et le rendant interchangeable. A l’inverse, l’idée serait de favoriser l’implantation d’entreprises du secteur tertiaire avancé dans des territoires restés à l‘écart de la croissance métropolitaine. La valeur ajoutée des petits bourgs patrimoniaux serait également pensée en termes de tourisme. Cette forme de retour au territoire pour lequel militent les territorialistes se décline en plusieurs enjeux autour d’un impératif commun : celui du rapprochement des lieux de production et des lieux de vie, et en accordant une place centrale à l’agriculture et aux paysages nourriciers qu’elle produit. Dans l’approche territorialiste, l’espace agricole est pensé comme un véritable espace public, dans lequel s’exprime une vision de la société. Du point de vue urbanistique, cela revient à protéger les terres agricoles de la pression foncière, tout en contribuant à une évolution des modes de consommation et à un renforcement des filières de production locale, véritable expression de l’histoire co-évolutive entre hommes et milieux.

Repenser l’alliance ville-campagne

Ce retour au territoire pour lequel militent les territorialistes italiens concerne aussi le fait urbain, dont ce mouvement repense le développement et la forme en suggérant également une sorte de retour à la ville. Il s’agit de retrouver le rôle primordial de l’espace public dans l’organisation spatiale des villes, telle que les a configurées l’histoire depuis les étrusques en passant par la Renaissance pour donner jour à la culture urbaine européenne. Ce retour à la ville signifie par ailleurs de repenser le thème d’un pacte ville-campagne capable de leur redonner une qualité. Dans ce contexte, les territorialistes évoquent la perspective d’un repeuplement rural, en particulier, en Italie, dans les territoires de montagne actuellement en déprise.

Face à la détérioration du cadre de vie des territoires de la métropolisation, les territorialistes estiment qu’aucune ville ne peut trouver les solutions à l’intérieur d’elle-même : il est nécessaire de rétablir un pacte ville-campagne élaborant un nouveau contrat social. A ce sujet, la fresque dite du bon gouvernement, réalisée au milieu du XIVème siècle par Ambrogio Lorenzetti sur les murs du Palais public de Sienne, est souvent citée par les territorialistes comme un moment d’accomplissement de ce pacte ville-campagne qu’il convient de rétablir dans une perspective contemporaine. Sur cette fresque, véritable récit spatialisé du bon gouvernement du territoire, l’enceinte qui délimite la ville est au centre parce que la relation entre ville et campagne doit être équilibrée. Cet équilibre permettrait, aujourd’hui aussi, de créer des qualités de vie fondées sur des relations de solidarité et non de dépendance. Dans le tableau du bon gouvernement, l’enceinte de la ville fonctionne comme une membrane permettant des échanges de culture, de personnes et de marchandises entre la ville et la campagne.

Penser et agir : une brève chronologie des actions conduites par l’école territorialiste

Les territorialistes sont à l’origine de nombreuses publications universitaires en Italie. Le Projet local d’Alberto Magnaghi date de 2000, sa traduction en France de 2003 10. Sous le titre de Il progetto territorialista, le numéro 2 de la revue Contesti 11 a présenté un ensemble de principes revendiqués par un collectif d’enseignants- chercheurs, dont l’affirmation en tant qu’école de pensée a eu lieu en 2011 avec la fondation de l’association « Società dei territorialisti » et la rédaction de son manifeste.

Basée essentiellement en Italie, l’association est constituée d’enseignants-chercheurs issus de disciplines différentes. Elle a pour but de « promouvoir la confrontation entre les disciplines scientifiques qui posent la valeur essentielle des patrimoines locaux pour contribuer au bien-être social et à la félicité publique comme à l’intégrité des systèmes qui favorisent la vie sur notre planète. Elle vise le développement de connaissances dans le contexte d’une responsabilité sociale envers le territoire comme bien commun 12 ». En 2013, la fondation de la revue Scienze del territorio marque une nouvelle étape de la vie académique de l’association 13.

Dans le domaine de la recherche-action, l’activité des territorialistes a pris deux formes distinctes selon les contextes et les sujets traités. Des outils et méthodologies adoptant une approche par projet ou de type contractuel ont conduit à des activités de recherche-action ascendantes et participatives, fondées sur un principe d’auto-organisation et visant à rassembler une communauté pour alimenter et faire vivre sa relation avec son milieu sur le long terme, en dedans ou en dehors des processus institués 14.

L’autre démarche part d’une réflexion sur l’urbanisme réglementaire, dans le cadre de missions professionnelles. Les territorialistes ont activement contribué au débat sur l’application au niveau régional du code des biens culturels et paysagers (D.L. 22/01/2004, n. 42) en se positionnant comme un groupe de référence dans le domaine de l’urbanisme réglementaire. Dans cette lignée, l’école territorialiste a travaillé à élaborer deux plans de paysage : celui de la Toscane et celui des Pouilles. Le plan de paysage de la région des Pouilles est un exemple particulièrement intéressant. Il a pour objectif la définition et la traduction spatiale du bouquet énergétique local.

Face à la pression des acteurs privés qui décidaient la localisation des centrales éoliennes avec pour finir un surplus d’offre d’énergie et un lourd impact paysager, le plan paysage régional a élaboré une stratégie pour réduire l’impact paysager des éoliennes existantes et définir une localisation et des principes d’implantation spatiale pour les centrales futures. Le plan prévoit la production d’énergie renouvelable issue de la biomasse et la mise en valeur du bâti existant par l’implantation de panneaux photovoltaïques. L’objectif est de replacer l’enjeu énergétique au sein du projet de territoire à son échelle locale, dans le respect du principe de souveraineté énergétique et d’autosoutenabilité, et en cohérence avec la protection et le maintien actif de valeurs patrimoniales et paysagères.

Pertinence, relais et influences de la pensée des territorialistes dans le contexte français

La pensée de l’école territorialiste a suscité d’importants débats en France dans le domaine de l’urbanisme et de l’aménagement suite à la publication en français de l’ouvrage Il Progetto locale. Un débat a eu lieu en particulier avec les tenants du développement local. Comme l’écrit Frédéric Santa-maria, ce mouvement vise, sur le plan économique et politique, à « s’extraire de lois macro-économiques et à orienter l’action selon des décisions prises localement avec pour objectif de mobiliser les potentialités et les ressources de groupes sociaux et de communautés locales » 15. La démarche des territorialistes se distingue de celle du développement local par sa posture radicale : la relation avec la sphère politique est repensée sur la base des enjeux propres au territoire comme bien commun, plutôt qu’en restant dans le cadre des institutions au prix souvent d’un affaiblissement de l’intensité militante initiale. Plus fondamentalement, la distinction entre les deux mouvements vient de l’ampleur de l’inspiration historique et anthropologique qui anime l’école territorialiste.

L’évolution à mener impose le renouvellement nécessaire des formes de l’établissement humain en les fondant à nouveau sur la relation entre l’homme et la Terre comme « mode de son existence et de son destin », au sens où l’entendait Eric Dardel 16.

Par ailleurs, la vision territorialiste peut se comparer à celle de certaines figures historiques du courant de l’urbanisme culturaliste, comme Patrick Geddes auquel Alberto Magnaghi ne manque pas de se référer. Face à la crise écologique de notre époque, le courant de pensée des territorialistes est nourri par la volonté de rompre avec le cycle d’hyper-technicisation de nos sociétés et le substrat énergétique qui l’alimente : « le choix du feu » comme l’a montré Alain Gras 17. En cela, la démarche territorialiste rejoint de nombreuses démarches qui se développent en France, parmi lesquelles celle du collectif Paysages de l’aprèspétrole.

Dans le domaine de l’enseignement, l’approche territorialiste a notamment été relayée par le partenariat noué au début des années 2010, à l’initiative d’Agnès Berland-Berthon, entre le département d’architecture de l’université de Florence et l’Iatu (Institut d’aménagement de tourisme et d’urbanisme de l’université de Bordeaux Montaigne), auquel ont été associés des chercheurs de l’École d’architecture et du paysage (Ensap) et de l’Institut de sciences politiques de Bordeaux. Ce partenariat a notamment suscité en 2014 le recrutement de Daniela Poli comme professeur invitée au Iatu. Suite à cet engagement, l’auteur a publié l’ouvrage Formes et figures du projet local. La patrimonialisation contemporaine du territoire (2018) 18, un repère incontournable pour comprendre la genèse et les applications de la pensée de l’école territorialiste italienne.

L’approche territorialiste est aujourd’hui présente dans de nombreux établissements d’enseignement supérieur en lien avec les disciplines de l’espace et du projet, et particulièrement dans le champ « ville et territoires » des écoles d’architecture. Le réseau « Espace rural et projet spatial » a publié plusieurs textes de l’école territorialiste 19. Le relais s’est opéré dans les écoles de paysage, en particulier par l’intermédiaire de Pierre Donadieu dont les travaux ont contribué à l’élaboration du corpus territorialiste.

Parmi les passeurs de ce courant de pensée en France dès la première heure, on doit mentionner Françoise Choay et Jean-Marie Billa qui chacun, à leur niveau, ont oeuvré à sa diffusion. Comme pour de nombreux auteurs étrangers, Françoise Choay a su identifier l’importance de l’ouvrage Il Progetto locale et contribué à sa reconnaissance. A un autre niveau, l’architecte Jean-Marie Billa a été un relais militant au sein de la commune de Saint-Macaire dont il était maire en organisant à plusieurs reprises la venue d’Alberto Magnaghi et en oeuvrant à la reconnaissance de sa pensée au sein des acteurs de l’aménagement et de l’enseignement supérieur.

Notes

1 Laboratorio di progettazione ecologica degli insediamenti. Plus bas dans le texte, nous évoquerons également la Société des territorialistes, qui édite une revue scientifique et constitue un des moyens de diffusion principaux.

2 Poli D., 2010. « Un approccio che viene da lontano : teorie e azioni della scuola territorialista italiana tra il XX e il XXI secolo ». Contesti, 2/2010, p. 15-30. Traduit en français par Christian Tamisier. Source : www.reseau-territorialistes.fr/wp-content/uploads/2016/02/D.-Poli-Une-approchequi-vient-de-loin.pdf

3 Raffestin C., 1981. Pour une géographie du pouvoir. Milan : Unicopli.

4 Magnaghi A., 2000. Le Projet local (pr. éd. fr. : Liège, Mardaga, 2003).

5 Geddes P., 1915. Cities in evolution : an introduction to the town planning movement and to the study of civics. Londres : Williams & Norgate.

6 Magnaghi A., 2010. « Verso la società dei territorialisti e delle territorialiste ». Contesti, 2/2010, p. 125-128.

7 Cette notion fait le lien entre la pensée d’Alberto Magnaghi et celle de Françoise Choay.

Voir à ce propos : Poli D., et al., 2015. « Croiser les regards d’agronomes et d’urbanistes pour penser l’agriculture périurbaine. Le cas des parcs agricoles de la plaine de Florence (Italie) », dans : ERPS n°5, Explorer le territoire par le projet. L’ingénierie territoriale à l’épreuve des pratiques de conception. St-Etienne : Publications de l’Université, p. 219-231 ; Poli D., 2018. Formes et figures du projet local. La patrimonialisation contemporaine du territoire. Paris : Eterotopia.

8 Ce processus naît souvent en réaction à des processus d’hypertechnicisation comme les grandi opere, pour utiliser la formule italienne – des méga-projets surplombants qui, au nom d’objectifs souvent nationaux ou supra-nationaux, finissent par accélérer la déterritorialisation. A ce propos, les travaux de recherche du sociologue Arnaldo Bagnasco ont contribué à conceptualiser cette articulation entre les luttes locales et le processus de reterritorialisation.

9 Magnaghi A., 2012. « Il Manifesto dei territorialisti : che cos’è? », conférence du 27 avril 2012 à Brescia, sur invitation de l’association Ripensare il mondo. Source : www.youtube.com/watch?v=EGufhhLADHs

10 Ouvrage préfacé par Françoise Choay, à la traduction duquel elle a largement contribué.

11 Rivista del dipartimento di urbanistica e pianificazione del territorio de l’Université de Florence, n. 2/2010.

12 Extrait du statut de l’association. Source : www.societadeiterritorialisti.it/2014/12/15/statuto-2/ consulté le 29.11.2019, traduction des auteurs.

13 Revue classée de rang A par le Ministère de l’enseignement supérieur italien (Anvur). Son objectif est de « promouvoir des études pionnières pour valoriser l’héritage territorial en intégrant la multiplicité des lieux souvent sectorisé par la division institutionnelle des savoirs et des pratiques, et en en proposant des approches en termes de projet ». Source : www.fupress.net/index.php/SdT/index consulté le 29.11.2019, traduction des auteurs. Au rythme d’un numéro par an, cette revue est alimentée par des appels à communications thématiques. Parus à ce jour :

1 et 2 - Ritorno alla terra (Daniela Poli dir., 2013 et 2014) ;

3 - Ritorno alla città (Carlo Cellamare and Enzo Scandurra dir., 2015) ;

4 - Riabitare la montagna (Federica Corrado and Giuseppe Dematteis dir., 2016) ;

5 - Storia del territorio (Anna Maria Colavitti, Rossano Pazzagli and Giuliano Volpe dir., 2017) ;

6 - Le economie del territorio bene comune (Giuseppe Dematteis and Alberto Magnaghi dir., 2018).

14 Ainsi par exemple l’accompagnement de filières économiques locales visant les circuits courts (ex. la filière du pain dans la plaine entre Prato et Florence), les contrats de fleuve, le « Plan des filles et des garçons » pour la commune de Dicomano, les « cartes de communauté », documents de connaissance et d’auto-représentation de la commune de Montespertoli, et la participation aux luttes pour une auto-gestion locale dans le quartier des Piagge à Florence. Voir à ce propos : Pecoriello A., Rubino A., 2010. « Esperienze di partecipazione ». Contesti, op. cit., p. 98-102.

15 Extrait de l’encyclopédie électronique, Hypergeo. Source : hypergeo.eu/spip.php?article424

16 Eric Dardel, 1952. L’Homme et la Terre. Paris : Colin, p. 2 (réédition, Paris, CTHS, 1990, avec une préface de Philippe Pinchemel et avec une postface de Jean-Marc Besse, « Géographie et existence d’après l’oeuvre d’Eric Dardel »).

17 Alain Gras, 2007. Le Choix du feu. Aux origines de la crise climatique. Paris : Fayard.

18 Editions Eterotopia France, collection Parcours.

19 Daniela Poli, 2012. « La dimension locale dans le projet du parc agricole de la Toscane centrale », dans : Guillot X. (dir.), ERPS n°3, Du terrain à la recherche : objets et stratégies. St-Etienne : Publications de l’Université, p.42-60 ; Fanfani, D., 2017. « Le territoire ‘milieu’ d’énergie. Patrimoine énergétique et développement local pour la biorégion urbaine », dans : Coste A., d’Emilio L., Guillot X. (dir.), ERPS n°7, Ruralités post carbone. Milieux, échelles et acteurs de la transition énergétique. St-Etienne : Publications de l’Université, p. 82-95.