Los debates alrededor de la noción de gobernanza urbana

mayo 2010

Este dossier reúne fichas teóricas y sobre todo pistas de reflexión sobre la gobernanza urbana. Permiten recontextualizar la noción y ofrecen también un apoyo crítico y analítico para el COAM sobre gobernanza territorial.

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Un análisis | 3 propuestas | Un recurso

Reprenant les grandes références bibliographiques sur la notion de gouvernance, la fiche Développement durable et gouvernance urbaine dresse une synthèse richement étoffée de la notion et permet de bien saisir les débats autour de la question de la gouvernance. De plus, elle est montre le caractère éminemment contextuel et idéologique, inspiré de la tendance néo-libéral qui a accompagné la mise en oeuvre du développement durable aux échelles locales.

Les deux autres propositions de Claude Jacquier sont, quant à elles, davantage des pistes de réflexion sur les limites et les biais de la gouvernance. Par ailleurs, elles permettent également de comprendre dans quelle mesure la gouvernance - notamment en raison de l’apparence consensuelle qu’elle se donne - permet de gommer les conflits et surtout de vulnérabiliser les acteurs critiques, sans leur laisser, bien souvent, la possibilité de s’exprimer.

Ce dossier permet, dans ce contexte, d’esquisser des perspectives pour mettre en oeuvre une gouvernance qui soit non seulement transversale et multiniveaux mais surtout que non contente d’être efficace soit juste.

On peut interroger la qualité de la gouvernance à partir de :

La question de la légitimité : les élites, institutions, dispositifs et méthodes sont-ils jugés légitimes par la population, en d’autres termes se sent-elle « bien gouvernée » ?
Le caractère démocratique : chacun se sent-il partie prenante du destin collectif et trouve-t-on un équilibre entre droits et responsabilités pour tout membre de la communauté ?
La pertinence et l’efficacité des dispositifs institutionnels : au-delà du caractère formel des institutions, les modes de faire, les moyens mobilisés, les processus mis en place sont-ils bien adaptés aux problèmes à prendre en charge ?
La co-construction du bien public et le partenariat : est-on capable, dans le respect des logiques et des intérêts de chacun de faire concourir des acteurs privés et publics de tous ordres au bien commun ?
L’articulation des échelles de gouvernance : aucun problème réel ne pouvant être géré à un seul niveau, a-t-on développé des règles et des pratiques de coopération entre les différents niveaux de gouvernance pour gérer le bien commun ?).